Actus

19/10/2016

En plaquettes pull-boy dans le Mont-Veyrier !

posté à 17h17

Mais c’est quoi ce titre ? Tu fais quoi en tenue de nageur dans le Veyrier ? Non mais je rêve ? Le gars il nage avec ses pompes de trail !! Ça mérite quelques explications …
J’ai déjà évoqué dans un précédent post cette course nommée la Gravity Race autour du Lac d’Annecy. J’ai toujours beaucoup de plaisir à venir dans, sur, autour de ce Lac. Rien qu’au retrait des dossards on se serait cru à une course entre amis : tant de têtes connues !! Bref on discute, on s’égare, on se marre, un peu pour éviter de parler de ce qui nous attend.
Pour être totalement franc, nous, mon excellllllllllent binôme Pierre Roblot et moi, avons peut-être pris cette course un peu à la légère. OK, on est inscrit depuis longtemps et on voulait profiter de notre fin de saison pour faire cette épreuve dans la foulée. C’était un peu oublier que nous ne sommes ni trailers ni nageurs d’eaux vives longue distance. Et pourtant c’est bien ce qui nous attendait pour cette journée. 35km de trail avec 2100m D+ et 5km de natation dans les eaux claires mais fraiches du Lac.
Avec du matos bricolé, récupéré, coupé, collé, nous voilà fin prêt à entrer dans cette eau à 15°C, tout habillé chaussures y comprises. Pierre est bien meilleur nageur que moi. A la sortie de l’eau, je tente de le retrouver. En fait, je suis devant lui. Punaise, c’est vrai alors, j’ai vachement progressé cette année !! En fait non : il a perdu une plaquette dès le début, l’a cherché, du coup enlevé l’autre, qu’il a finalement fini par perdre aussi. Tant pis, on va courir quand même.
Nos vieilles combi néoprènes sont probablement bien pour nager, mais rapidement, il fait chaud dans la montée du Veyrier, alors qu’il ne fait que 8°C dehors. On décide quand même de ne pas tomber la combi pour courir. Du coup on était un peu comme à Hawaii, à transpirer dès que l’on courre : top. Sauf qu’il a fallu renager ensuite, tout mouillé de chaud dans cette eau qui n’avait pas chauffé. Mais ça fait du bien de se rafraichir, sauf qu’au bout de 400m ça caille un peu. Et ainsi de suite jusqu’au bout.
C’est vrai que vu notre expérience en trail, nous étions très heureux de retourner nous baigner. La dernière partie aquatique fut longue : 1’700m pour finir au bout de 5h45’ d’activité physique. Au total 5km de natation en plaquettes : ça tire un peu. Mais nous sommes à la bagarre pour doubler une équipe qui courre très bien mais qui peine en natation, alors on y va. Et on sort devant. 1km sur la terre ferme pour boucler cette épreuve en 6h20’ à 40’ du duo suédois vainqueur et à la 6ème place. Devant 2 légendes du triathlon François Chabaud et Damien Favre-Félix (chacun dans leur propre équipe).
Un très beau parcours avec notamment une météo très clémente. Une activité très ludique avec des concurrents très sympathiques. Bref tout pour en faire une grande et belle course.
Pour moi, place désormais à la coupure automnale.
Avant de rentrer à la maison, je fais un passage chez 42km195 pour y remplacer mon ancienne paire de Saucony. Pour l’an prochain, on ne sait jamais, je pourrais faire encore quelques courses, non ?

 

La course vue par mon binôme de choc.


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